Retisser la tapisserie de la titularisation

Couverture du livre Tapestry of Tenure

Disponible dès maintenant dans le monde entier, 250 pages.
PAPERBACK ISBN 9798986177625 $19.50
EBOOK ISBN 9798986177632 $9.99 US

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Retisser la tapisserie de la tenure : Huit anciens du mouvement CLT qui ont défendu la propriété foncière communautaire est la deuxième publication de notre série d’entretiens.

Si de nombreuses personnes sont à l’origine de la diffusion mondiale des CLT, huit d’entre elles ont joué un rôle particulièrement influent dans l’élaboration, le perfectionnement et la promotion de cette stratégie dynamique de développement communautaire sur des terrains appartenant à la collectivité. Shirley Sherrod, Mtamanika Youngblood, Kirby White, Susan Witt, Gus Newport, Stephen Hill, María E. Hernández Torrales et Yves Cabannes sont les “anciens” d’un mouvement qu’ils ont contribué à créer.

Partant d’horizons et de carrières différents, ces huit personnes sont arrivées à un même constat. La propriété communautaire, en particulier, rendrait plus probable un développement équitable. Ils sont donc devenus des défenseurs du CLT, principalement parce qu’ils y ont vu un outil pratique permettant de convertir les terrains situés sous les maisons, les entreprises, les installations et les exploitations agricoles d’un produit spéculatif acheté et vendu pour un gain privé en un bien communautaire utilisé pour promouvoir le bien commun.

Au fil des ans, ils ont surtout défendu le “L” de CLT. Aux yeux de ces anciens, la réforme foncière est le “véritable objectif” des CLT : tisser la tapisserie de la propriété foncière pour permettre aux communautés locales d’infléchir l’arc de leur propre développement dans le sens de la justice.

Le mouvement des community land trust (CLT) est passé d’un seul CLT en 1970 à près de six cents aujourd’hui, répartis dans une douzaine de pays. Si de nombreuses personnes sont à l’origine de la diffusion mondiale des CLT, huit d’entre elles ont joué un rôle particulièrement important dans l’élaboration, l’affinement et la promotion de cette stratégie dynamique de développement communautaire sur des terrains appartenant à la collectivité. Shirley Sherrod, Mtamanika Youngblood, Kirby White, Susan Witt, Gus Newport, Stephen Hill, María E. Hernández Torrales et Yves Cabannes sont les “anciens” d’un mouvement qu’ils ont contribué à créer.

Les entretiens réalisés avec eux au cours de la dernière décennie ont été édités pour le présent volume en collaboration avec les anciens eux-mêmes. Leurs récits allient histoire personnelle et réflexion critique, retraçant les chemins qui les ont conduits à s’engager dans les CLT et traçant les voies qu’ils pensent que les CLT devraient emprunter pour assurer la croissance continue du mouvement.

Partant d’horizons et de carrières différents, ces huit personnes sont arrivées à la même conclusion. Les classes, les races et les lieux défavorisés pourraient être rendus moins précaires et plus prospères en changeant le mode de propriété des terres. La propriété communautaire, en particulier, rendrait plus probable un développement équitable. Ils sont donc devenus des défenseurs du CLT, principalement parce qu’ils y ont vu un outil pratique permettant de convertir les terrains situés sous les maisons, les entreprises, les installations et les fermes, d’une marchandise spéculative achetée et vendue pour un gain privé en un bien communautaire utilisé pour promouvoir le bien commun.

Au fil des ans, leur action s’est étendue à tous les aspects des community land trust, y compris l’engagement des résidents et l’accessibilité permanente, mais ils ont surtout défendu le “L” de CLT. Aux yeux de ces anciens, la réforme foncière est la véritable raison d’être des CLT : tisser la trame de la propriété foncière pour permettre aux communautés locales d’infléchir l’arc de leur propre développement dans le sens de la justice.